Quelques chiffres : 400 prélèvements, dont une majorité à conditionner, 38 espèces déterminées et pas mal de déterminations à réaliser au retour de la mission.
Au niveau de l'abondance, les résultats sont conformes à ce qu'on peut attendre, eu égard à la saisonnalité de nombre d'espèces ayant un cycle de vie court qui ne leur laisse guère de chances de passer l'été.
Les dragages ont montré que certaines espèces communes sont présentes en grande quantité et les plongées ont montré que les milieux caractérisés par la présence de posidonies, étaient moins propices au développement de certaines ascidies tandis que d'autres, 3 espèces notamment, se développent particulièrement bien dans ces herbiers.
Cependant, si les plongées à une bathymétrie de trente mètres ont été limitantes pour certaines espèces ou abondance de certains taxons, nos spécialistes soupçonnent une plus grande richesse aux profondeurs plus importantes (tranche bathymétrique de 40 à 50 mètres et plus), moins accessibles à la plongée. En effet, certaines espèces de tuniciers vivent fixées sous des roches, impossibles par ailleurs, à atteindre par dragage.